mardi 25 mai 2010

Suite ...

Numéro 5
Assise pour de bon ce coup ci. En pantalon, les jambes fermement croisées, le dos cambré, le buste penché en avant. C'est un peu technique, mais ce type de position est apte à procurer du plaisir sans en avoir l'air, rien qu'avec la pression exercée au dessus du clitoris. ( cette zone me donne plus de plaisir que le clitoris lui même d'ailleurs ) Avec ma main j'appuie fortement mais lentement sur cet endroit, en maintenant ma cambrure et mes jambes croisées... Là, c'était beaucoup plus flou, j'imaginais ta langue dans ma bouche, ta main sous ma jupe, ton regard, tes murmures, les assauts de ta queue au seuil de mon vagin, mes fesses parcourues par ta paume... Etc. Comme je te l'avais dit dans la voiture, il n'est parfois pas nécessaire de se monter un scénario pour taper en plein dans le mille, une simple "ambiance", un simple brouillard où se mêlent gestes et paroles peuvent suffir. Se caresser à travers un tissus est très agréable, on sent la chaleur monter, la démangeaison s'accentue sans qu'on soit obliger d'aller très vite et les sensations sont parfois intensifiées. Pour faire monter le plaisir à son comble, j'ai accéléré légèrement tout en gardant en tête l'image du coup du rein initial, véritable moteur à jouissance chez moi... C'est sur ce "coup de grâce" que j'ai atteint le sommet, sans avoir enlevé culotte ou pantalon.

Numéro 6
Pas la peine de s'attarder sur cette tentative à mon avis.... La fatigue commencant à se faire sentir et l'état d'esprit étant passé du jouissif au "sportif", la manoeuvre fut laborieuse. Ma chair était endolorie, à peine réactive, presque douloureuse au niveau du mont de vénus. J'ai insisté un peu, mais ne sentant rien venir de prometteur, je m'en suis tenue là. Le plaisir ne se bâcle pas !

Numéro 7
J'ai laissé passer quelques heures afin de récupérer. Ce fut salvateur. Après ma promenade, j'ai appellé l'ascenceur... Et suis restée dedans un bon quart d'heure ! Adossée à la paroi, une main sur la rambarde, l'autre commencant déjà à fouiller en dessous de ma ceinture... Tu étais avec moi dans cet ascenceur minuscule. Après m'avoir plaquée contre le miroir que mon souffle couvre de buée, tu saisis mes hanches et colle mes fesses contre toi. D'une main, tu commences à t'enfoncer tour à tour dans mon cul puis dans ma chatte. Ton autre main enserre ma nuque et maintient ma tête contre le miroir tandisque tu accélères et approfondi tes allées et venues entre les deux orifices. Je gémis et cherche ta queue à l'aveuglette, ne pouvant me retourner. Tu guides ma main jusqu'à elle, j'essaie de la saisir mais tu me retournes et me prend violemment contre la porte de l'ascenceur, m'achevant en une rude et courte série de coups de reins. Je me suis assise dans l'ascenceur après avoir presque écorché ma chatte à force de frottements... Fatiguée, mais heureuse...

Numéro 8
Sur mon lit. Couchée sur le dos, je décide de suivre tes conseils et de rendre visite à mon cul. Première remarque : Vraiment pas facile d'accès comme lieu ! Pas pratique non plus quand on a des ongles comme moi... Je ne me démonte pas (.....) et parviens néanmoins à pénétrer d'un doigt ( comme disait Jésus, à chaque jour trou suffit sa peine ) dans le temple. Je ne vais pas te mentir, les sensations sont présentes mais neutres. Ce n'est ni de la douleur ni du plaisir. Ce qui est agréable, c'est de combiner cet investissement des lieux avec un titillement du haut de la chatte, titillement que ma main de pianiste a réussi à produire avec son pouce, même c'est assez laborieux... L'idéal serait d'avoir sous la main soit un accessoire, soit une queue ^^ ! La combinaison des deux mouvements, associée à la vision de quelques images plaisantes, fut loin d'être désagréable. L'accélération constante et fébrile que j'ai imprimée m'a permis de jouir même si ce fut moins long que les fois précedentes, sans doute du fait de la fatigue. Au final les sensations furent bonnes, même si j'ai encore du mal à les apprécier pleinement. Je reproduirai l'exercice si tu le veux.

Numéro 9....
Last but not least ! Ma dernière incantation de la journée se fit dans des conditions, il faut le reconnaitre, loin d'être idéales. Il était très tard, j'étais très très très fatiguée et ma peau était douloureuse. Malgré ça, l'état de torpeur dans lequel je me trouvais ajouté à la chaleur de l'air me permirent de trouver en mon ventre les ressources nécessaires à une ultime incantation. Ressources, oui, source, non. L'excitation avait beau être à son comble, je suis restée désespérement sèche pendant tout l'exercice... Mon corps a du épuiser ses stocks ! Cette sécheresse ne m'a pas dérangée, au contraire, elle accentuait chaque fois d'avantage les frictions de ma main... J'étais ce soir là, d'un point de vue psychologique, particulièrement en forme. "La nuit sera chienne" comme disait l'autre ! J'entendais couler dans mon oreille ta voix sourde et lente, je sentais ton souffle, ta langue se glissant partout, tes mains recouvrant, frappant, tordant, embrassant chaque courbe de mon corps... Ma main allait et venait à un rythme effrenné autour de mon clitoris, tant l'envie d'en découdre était grande à cet instant. J'ai accentué la vibration juste au dessus de ce dernier, songeant à ta silhouette massive s'emparant de mes cuisses, mordant mes oreilles, s'enfoncant inexorablement en moi... J'ai joui comme lors de ma première incantation, longuement et profondément. J'ai dormi suite à cela comme il m'arrive rarement de dormir !
Numéro 1
Je suis dans mon bain. La chaleur est relativement élevée, je suis toute rouge. L'excitation est présente, je ferme les yeux et glisse ma main entre mes cuisses. Je t'imagine en face de moi. Tu m'allonges sur le carrelage et enfonces lentement deux doigts dans mon vagin tout en m'embrasant littéralement du regard... Ton autre main est posée sur ma gorge, ferme et tendue. Je n'ose pas entreprendre le moindre mouvement ni prononcer le moindre mot. Imperceptiblement, je sens tes doigts aller et venir en moi, ton regard se durcit tandis que je ne peux réprimer un gémissement. (J'opère de même dans mon très réel bain.) Tu continues sans accélerer ni ralentir, impavide. Soudain tu retires ta main et plaque les deux miennes sur le sol en me pénetrant violemment... J'hurle mais tu étouffe mon cri de ta paume en intensifiant ton mouvement. (Je frotte pendant ce temps avec frénésie le haut de ma chatte ) Je vois à ton visage que tu éprouves du plaisir à t'enfoncer toujours plus profondément et fébrilement en moi, je cherche à accentuer le mouvement à l'aide de mon bassin, tout s'accélère et je jouis longuement et pleinement... Comme cela m'était rarement arrivé !

Numéro 2
Après avoir eu le temps de récupérer un peu ( shampoing, application de multiples crèmes, peignage de cheveux etc ) je décide de profiter de l'état de relative chaleur interne dans lequel je me trouve pour remettre ça. Je me penche sur le plan qui soutient le lavabo et comprime ma chatte sur le rebord. Là, je crois que j'aurai pu atteindre avec un peu de concentration un plaisir très honorable sans même bouger, juste en sentant la pression du rebord et en imaginant ta main me fouiller sans ménagements. Je décide néanmoins d'accélérer le processus, je passe ma main par derrière et harcèle mon vagin plus ou moins profondément. Je t'imagine penché sur moi, une main sur ma nuque et l'autre dans mon cul. Je mets quelques minutes à atteindre le sommet de l'exercice et m'en relève bien fatiguée.

Numéro 3
Je suis dans mon lit. Rassasiée et vaguement somnolente. Il fait décidément toujours aussi chaud et lourd, cela accélère le processus de montée en puissance de l'excitation, du moins chez moi! Je décide de me mettre à plat ventre, la main droite placée comme il faut, mais immobile. C'est mon bassin qui imprime le mouvement et fait monter la pression progressivement. Ma deuxième main me sert également, deux de ses doigts viennent remplir ma bouche, je les suce avec appétit. L'image de ta queue dans ma bouche et de tes deux mains qui serrent ma tête, l'amenant à aller plus vite et plus profond... Me fit littéralement fondre. J'accélérais le mouvement de mon bassin sur ma main, tantôt frottant, tantôt empalant ma chatte sur cette dernière. La chaleur aidant, chaque parcelle de peau me démangeait, appellait frictions et griffures. Je me suis retournée brusquement et ai entrepris de frotter de plus en plus rapidement ma chatte, m'arrêtant parfois pour reprendre des forces et reprenant de plus belle en imaginant ta queue aller et venir au même rythme dans ma bouche. J'avais l'impression de t'entendre râler de plaisir, j'allais de plus en plus vite et la démangeaison se faisait de plus en plus forte... J'ai explosé au bout de quelques minutes et me suis recroquevillée, épuisée, sur le côté gauche.

Numéro 4
Je suis assise à mon bureau. Grand fauteuil en cuir noir ( du temps où j'aimais être la patronne ) J'ai toujours aimé être assise pour faire appel au Malin, c'est une position idéale car, si l'on garde les jambes collées, il se forme un pli de peau tout à fait merveilleux juste au dessus du clitoris. Mais, ayant commencé à faire aller et venir ma main lentement entre mes jambes, je décide de changer de position. Je m'agenouille et penche mon buste sur le siège du fauteuil. Une main sur la chatte, l'autre s'agrippant à un accoudoir. Nous sommes dans une chambre tu m'agenouilles de même, face au lit, et plaque le haut de mon corps sur le matelas. Tu saisis mes cheveux et les tires tandis que ta main, lente et lourde, s'abat à plusieurs reprises sur mes fesses. Je gémis et ondule fébrilement tandis que tu te colles derrière moi, ton pantalon encore en place. Tu comprimes mes fesses à ta braguette, je t'implore de me baiser, j'ai à peine la force de détacher mes mots. Tirant mes cheveux en arrière tu restes penché sur moi, susurrant à mon oreille un flot d'insultes à mi chemin entre la fièvre et le contrôle. J'ondule de plus belle et j'entends enfin ton pantalon se baisser... Tu t'enfonces brusquement et profondément dans mon vagin puis tes va-et-viens s'accélèrent inexorablement tandis que ta main continue de frapper mes fesses et ton souffle d'envahir mon oreille. Penchée sur mon fauteuil, la main frottant frénétiquement le haut de ma chatte puis vibrant au seuil de mon vagin, je sens le plaisir monter très rapidement tandis que je vois ta silhouette comprimer inlassablement la mienne au rebord du lit. La jouissance fut intense et plus longue que de coutume.



A suivre ....

lundi 24 mai 2010

Un jour tout "neuf" ...

L'idée est de l'obliger à se caresser et à se faire jouir plusieurs fois en une journée (après l'avoir privé d'activités manuelles durant une semaine entière).
Ca commence par un message ambigu et presque angoissant : "donne moi un chiffre entre 1 et 10", sans plus de précisions ou d'indications.

Elle répondit 9 ....

samedi 22 mai 2010

Exhibitions publiques

Il fait donc particulièrement chaud, je m'assois paisiblement en terrasse du Factory, sous les arcades. Le lieu n'est pas encore bondé ( les arcades vibrent surtout en soirée ) mais il y a un flux respectable de passants. J'ai mis ma petite jupe à fleurs, celle qui remonte insolemment en haut des cuisses quand on s'assoit... Le tissus est assez rigide, il correspond à ce que je recherchais. J'ai un jeune homme en face de moi, plutôt mignon. Celui ci je l'ai fait rougir, mais pas avec mon entrejambe qu'il ne pouvait apercevoir, juste avec le haut de mon corps ( regard, façon que j'avais de siroter mon diabolo, gestuelle etc ) Je garde les jambes croisées au début, je commande ma boisson, j'essaye d'adopter une attitude plutôt détachée pour me mettre à l'aise. Comme une grande partie du travail est à effectuer dans la tête, je décide de me représenter un certain D. en face de moi... Je décroise les jambes mais les garde collées. Chaleur ou excitation, j'ai la peau moite. Je continue à zieuter de temps en temps le jeune homme de la table d'en face, mais je reste concentrée sur ton image. Tu es assis à côté et d'une main tu écartes mes jambes en attirant ma cuisse droite vers toi. Je me laisse faire, j'abandonne toute réflexion... Les passants n'ont pas l'air de remarquer quoi que ce soit. Je t'imagines alors en face de moi, ta queue brûlante remonte à l'intérieur de mes cuisses mais s'arrête à mi-chemin. Je te supplie de me baiser, de m'empoigner, de me mordre. Tu me dis en chuchotant qu'il faut que j'écarte d'avantage mes jambes, sinon je n'aurai rien... Je m'éxecute donc et reste dans cet état d'attente infernale pendant quelques minutes. Je sentais ta queue juste prête à me pénétrer, mais s'y refusant tant que je n'aurai pas entièrement ouvert mes cuisses... J'ai arrêté mon délire là, ayant entre les jambes suffisamment d'humidité pour railler la sécheresse de notre moi de Mai. Je crois que le groupe des trois serveurs a remarqué quelque chose, pour les reste, les gens dans la rue n'ont pas eu l'air de faire attention à mon manège. Ce fut extrêmement agréable, physiquement autant que mentalement... Nous sommes allés ensembles dans ces lieux et je me suis plue à t'imaginer à nouveau à mes côtés, une main sur ma cuisse... J'aimerai renouveller cet exercice quand les conditions seront idéales, mais l'éxecuter plus lentement, avec plus de précision et d'intensité. Sinon tout était parfait. Merci pour tout ça...


La suite, dans la soirée...
Donc, pour comprendre un peu ma démarche et mon état d'esprit, tu reprends le compte rendu que j'ai écrit sur mon premier test au Factory. Je suis allée sous les arcades avec les mêmes motivations que dans l'après midi, j'avais tout aussi chaud et étais tout aussi excitée à l'idée de l'exercice et même d'avantage, puisque j'allais entendre ta voix.... Une appréhension tenace me torturait également puisque j'ignorais tout de ce que tu allais me dire ou demander au téléphone. Je me suis assise en terrasse du Pam pam et me suis attachée à replonger dans le même état d'esprit que tout à l'heure. J'ai gardé mes yeux fermés pendant toute cette période de concentration. Je te voyais me baiser par derrière sur la table d'à côté, fermement et inexorablement, j'entendais mes propres cris et ai été prise d'une sérieuse envie d'aller visiter manuellement mon entrejambe... Mais je ne bougeais pas, me contentant de garder écartées mes jambes et offerte ma chatte. C'est comme si chaque centimètre carré de mon mon ventre avait été piqueté de braise, comme si chaque pore, chaque artère, chaque organe attendait désespérement le frottement ou l'enfoncement. Cela a suffit à mettre en feu tout ce qui se trouvait entre mon nombril et mes genoux... Ce que nous avons fait tous les deux ensembles par la suite m'a fait un bien fou... J'ai terriblement envie de recommencer. Sur ce petit épisode urbain, j'estime de pas avoir grand chose à écrire, étant donné que nous parlions sur l'instant.... Mais si tu as des questions je les prends ! J'ai en tout cas passé un moment merveilleux...Merci, vraiment merci, tu ne te rends pas compte du bien que tu me fais.

La chatte sur un "Toi" brûlant

L'exercice:
1. tu ne portes rien d'autre qu'une paire de bas et des escarpins.

2. tu allumes toutes les lumières de ta chambre.

3. tu lèves les volets.

4. tu es face à la fenêtre, dos au mur opposé.

5. tu poses un bandeau opaque sur tes yeux.

6. tu marches droit devant toi jusqu'à la fenêtre.

7. tu écoutes le message que je viens de laisser sur ton portable.

8. tu obéis.


Compte-renud de Loulou:
Loulou : Merci
Initiateur : ah non, pas de ça entre nous, veux tu ! J'attends pour seul remerciement que tu aies du plaisir à obéir, à sentir l'excitation et l'angoisse de l'inconnu et la vibration de ton corps sous tes (mes) doigts.
Loulou : Alors c'est réussi Par contre après je me suis fait mal, je n'ai pas l'habitude de faire ça debout, et encore moins perchée sur des talons de 12 centimètres quand le plaisir est devenu trop fort, ma cheville est partie sur le côté et je me suis lamentablement gamellée. Mais à part ça....enfin, whaoh
Initiateur : tu manques de pratique, c'est tout!! je t'apprendrai à te (branler, toucher, caresser, tripoter : terme au choix) en toute circonstance et en tout lieu.
Loulou : "Merci"
Initiateur : tu as commencé à te poser des questions quand il a fallut eteindre ton portable ?
Loulou : Je ne me suis pas posée de questions, je l'ai fait, c'est tout. Après, oui, j'ai commencé à turbiner...
Initiateur : en lisant le message ?
Initiateur : raconte voir...
Loulou : La présentation simple et claire ( brute, j'oserais ) a eu sur moi le meilleur effet.... Le fait d'avoir les yeux bandés tout en pouvant entendre ta voix ( seule réalité charnelle que je connais de toi ) a très agréablement é-branlé mon estomac
Loulou : Ensuite j'ai fait tout comme tu m'as dit. J'ai mis mes escarpins, je n'avais en revanche pas de bas sous la main.. Je n'ai pas l'habitude de me promener nue dans ma chambre toutes lumières allumées avec un foulard sur les yeux, mais dès que celui ci fut mis, je n'ai plus pensé à l'incongruité de la situation...
Loulou : Je me suis donc approchée de la fenêtre, j'y ai appuyé mon front et j'ai attendu de te sentir derrière moi.... Ta chaleur, ton souffle, tes mains surtout. Beaucoup plus larges et rudes que les miennes, désespérement féminines...
J'ai essayé d'aller lentement mais... impossible, je m'imaginais déjà "baisée", secouée, frappée, insultée.... Ce fut délicieux, vraiment.
Initiateur : tu ne t'attendais pas à "entendre ça", je parie ....
Loulou : En effet
Initiateur : pour te récompenser de tes travaux et de tes progrès.
Loulou : Je crois que j'adore ce jeu


Après la délicieuse expérience que tu m'as proposée, je suis retournée sur mon lit depuis lequel j'ai coutume de t'écrire à plat ventre. J'ai gardé une main entre mes cuisses, je répondais de l'autre. Mon bas ventre s'était apaisé, mais il restait toujours cette moiteur, cette tension qui me fait pensé au violoncelle.... Le fait que tu aies pris du plaisir à l'accomplissement de cet exercice me maintenait dans un état de canicule et de pression non négligeable. Chaque vulgarité que tu écrivais se traduisait par une onde de chaleur dans l'estomac et une poussée plus sévère de ma main. Quand tu es parti je n'y tenais plus, j'ai fermé l'ordinateur et me suis retournée sur le dos en entreprenant un mouvement circulaire fébrile et précipité. J'interrompais de temps en temps cette frénésie pour plonger en profondeur jusque dans mon vagin, puis je reprennais encore plus rapidement. Le décollage final dura plus longtemps et se traduisit par une bouffée de chaleur généralisée de la tête aux pieds. Ta main était sur ma bouche, j'ai crié. Je suis restée un peu anesthésiée pendant quelques minutes, n'osant bouger d'un pouce. Cet à cet instant que j'ai éprouvé le besoin impératif de me remettre à la poésie. J'avais écrit il y a de longues semaines de cela un poème au sujet des incantations...

Torture de 18h23

L'exercice:
Je vais t'amener à prendre conscience du pouvoir qu'ont les femmes sur les hommes lorsque ceux-ci sont placés en situation d'infériorité. Là, tu discutera tout tranquillement avec ta future victime. Lui ne le sait pas encore mais tu es une véritable chienne, capable de prononcer les pires vulgarités en toute impunité.

Pour ta tenue : j'exige juste la queue de cheval, stricte et bien serrée. Pour l'aspect vestimentaire, tu es entièrement libre.

Entre 18h23 et 19h11, tu vas recevoir un appel téléphonique. Je te parlerai et tu me répondra aussi naturellement et calmement que possible. En quelques minutes, tu passera de l'étudiante sage et presque réservée à la femelle en chaleur, littéralement asservie au(x) vice(s) et à la luxure. Une fois que je t'aurai fais suffisement parlé, je raccrocherai et tu reprendra ta conversation le plus naturellement du monde.

Je veux que tu sois capable de passer d'un état à un autre de manière instinctive et transparente, sans hésiter en un clin d'oeil et en parfaite maitrise de toi-même. Ce ne sera peut-etre pas simple ni facile la premère fois, mais nous aurons l'occasion de revenir à ce genre d'exercices en diverses occasions et lieux pour que tu sois apte à maitriser (en apparence seulement) tes émotions.
Il faut que tu rendes ce pauvre garçon totalement choqué et abasourdi par ton attitude et tes paroles. Là, tu devrais pouvoir sentir cette puissance que tu auras sur lui. Je doute qu'il te pose des question après le coup de fil mais si tel était le cas, réponds lui ce que tu veux mais de la façon la plus naturelle possible. Le tout livré avec un sourire des plus angélique, ça va de soi.


Le compte-rendu de Loulou:
La queue de cheval était haute et serrée comme tu me l'avais demandé. Lèvres rouge vif, porte-jarretelles noirs, chemise blanche. Le garçon est très intéressant, nous parlons de poésie, de traduction, de musique baroque, d'éthique. Je suis sincèrement intéressée par notre bavardage, en croisant les jambes, la jarretière noire dépasse de ma jupe. Je bois un verre de Coteau du Layon, je me sens heureuse et vivante. Quand tu m'appelles, je suis un peu désarconnée... Je m'étais lancée dans une grande tirade sur l'engagement ambigu de Chostakovitch contre Staline... Un sujet qui me passionne ! Le fait d'entendre ta voix quelques instants avant d'avoir à parler m'a fait du bien, je me suis remise dans le jeu et ai arboré un sourire tout différent ( sourire joueur et méprisant, un de mes favoris ) Le fait d'avoir à raconter seule le déroulement d'une bonne pipe n'est pas évident, je m'étais plus préparée à ce que tu me poses des questions auxquelles je serais obligée de répondre explicitement. Mais qu'importe, j'ai essayé de me représenter mentalement la chose, de m'imaginer prendre ta queue en bouche exactement comme j'aurais eu envie de le faire sur l'instant... Tourner autour sans y toucher puis me jeter dessus. A l'énoncé des premiers mots ouvertement orientés sur le sexe, comme je t'ai dit, la table d'à côté s'est tue, je n'ai pas bien vu sa réaction à lui, de toute façon j'étais avec toi moins qu'avec eux. Le fait d'entendre ta voix et de t'imaginer me tenir fermement la tête tandis que tu enfoncais ta queue dans ma bouche était très excitant, je crois que j'ai mouillé très rapidement. En raccrochant, j'ai du reprendre un peu mes esprit, mais comme je parlais de Chostakovitch, je suis vite repartie dans les rails car je suis intarissable à ce sujet. Nous nous sommes quittés bons amis, en promettant à l'avenir de nous écrire des lettres ( Littérature, quand tu nous tiens ) Je lui ai dit au revoir d'un ton canaille et ne me suis pas retournée. Il fallait déjà que je t'appelle....

Journée du 05 mai

L'exercice :
Destination provisoire : la zone commerciale de Lanester.
Une fois arrivée au rond-point de Lann Sévelin, tu me fais signe pour avoir la suite des instructions.

L'objectif principal est d'acquérir de la confiance en toi, de l'audace et commencer à t'afficher comme une petite cochonne (tu n'es pas encore une salope, mais ça viendra).

Pour arriver à cela, tu dois activer le mode "obsédée en chaleur" tout en te comportant de la façon la plus naturelle possible (même si ça sent clairement l'éruption volcanique en dessous). De plus, tu dois prononcer à haute et intelligible voix les mots suivants lors de l'exercice : bite, chatte, salope et deux autres mots de ce registre à ton gout ! Il est donc vital que je puisse entendre clairement toute la conversation pour valider ton comportement.

La durée sur place doit être comprise entre 15 mns mini et 30 mns maxi pour être significative. Tu en profitera donc pour te trémousser négligement, comme une petite ingénue sait le faire pour montrer ses impatiences charnelles (mais cette fois-ci, de manière bien plus convaincante qu'avec le prof de russe.... il faut que ça sente bon "l'obsédée en chaleur", la vraie !).


Le commentaire de Loulou :
J'ai quitté la maison à l'heure que je t'ai indiquée et suis partie, la fleur au fusil, conquérir nos confrères lanestériens. 5 kilomètres avec le talon surélevé, autant te dire que j'ai chopé de sacrées ampoules ainsi qu'une sacrée crève, au vu de la température EXTERNE !! N'ayant pas l'habitude de me promener dans un tel accoutrement, j'ai "essuyé" des regards bien différents de mes habitudes... Vieux comme jeunes m'ont suivi des yeux ( enfin, surtout mes jambes ) même si le mieux restait quand même les automobilistes qui, planqués dans leurs voitures, restaient ostensiblement me fixer. J'arborais un demi sourire narquois empli de mépris. Je dois t'avouer que voir n'importe qui me regarder n'importe comment ne me fait pas tellement d'effet, sauf si je pense à toi. J'ai perdu tout contact radio après ton indication sur la rue De Lisle.... J'ai donc décidé de mener à bien l'exercice vaille que vaille. J'ai commencé dans la rue, il y avait un un peu de passage mais sans plus. Le fait de raconter d'immondes cochoncetés parmi le peuple m'excite plus s'il s'agit de phrases nettement structurées, de récits ou tout du moins de paroles ayant une implication directe... ( comme le "j'ai envie de baiser" qui est clair et sans appel ) J'ai quand même dit en premier les quelques mots que tu m'avais conseillé avant de partir sur mes propres idées. Elles se résumaient le plus souvent à des injonctions formulées tandis que j'avais réussi à accrocher le regard de quelqu'un. Ca pouvait être un "enfonce moi", "prends moi", "arrache ma jupe, baise moi" ou bien "je suis une chienne, qu'attends tu?" Mais plus que le fait de dire ces paroles, c'était le fait de me les représenter qui me mettait le feu au ventre, un inconnu m'arrachait au flot des passants et me prenait inéxorablement contre une borne par exemple... Entre-jambes en flamme. J'ai continué l'exercice dans quelques magasins, en marchant lentement, continuant le même manège et recevant les mêmes sensations.
Mon retour sur Lorient se fit en bus, pieds en bouillie oblige. Ce petit voyage de 20 minutes fut très intense. Assis quelques sièges plus loin, un jeune homme plutôt charmant.... Il n'arrête pas de me regarder, je le vois grâce à un reflet sur la vitre. Ce coup ci je reste silencieuse mais joue plus sur la gestuelle, Je croise, décroise les jambes, souris, mord ma lèvre inférieure, joue avec mes cheveux. Je le vois parfaitement, il jette des petits regards à l'extérieur pour faire illusion mais passe son temps à me fixer... J'entreprends alors de frotter mon pied lentement contre une des barres du bus en le regardant à travers le reflet. Ce fut un moment très agréable, je ne te le cache pas... Il est descendu au bout d'un quart d'heure en me faisant un petit signe de la main.


L'exercice fut donc riche en sensations, je compte le répéter ce week-end avec un véritable dictaphone ce coup ci car là, niveau son... C'est mort ^^