samedi 22 mai 2010

La chatte sur un "Toi" brûlant

L'exercice:
1. tu ne portes rien d'autre qu'une paire de bas et des escarpins.

2. tu allumes toutes les lumières de ta chambre.

3. tu lèves les volets.

4. tu es face à la fenêtre, dos au mur opposé.

5. tu poses un bandeau opaque sur tes yeux.

6. tu marches droit devant toi jusqu'à la fenêtre.

7. tu écoutes le message que je viens de laisser sur ton portable.

8. tu obéis.


Compte-renud de Loulou:
Loulou : Merci
Initiateur : ah non, pas de ça entre nous, veux tu ! J'attends pour seul remerciement que tu aies du plaisir à obéir, à sentir l'excitation et l'angoisse de l'inconnu et la vibration de ton corps sous tes (mes) doigts.
Loulou : Alors c'est réussi Par contre après je me suis fait mal, je n'ai pas l'habitude de faire ça debout, et encore moins perchée sur des talons de 12 centimètres quand le plaisir est devenu trop fort, ma cheville est partie sur le côté et je me suis lamentablement gamellée. Mais à part ça....enfin, whaoh
Initiateur : tu manques de pratique, c'est tout!! je t'apprendrai à te (branler, toucher, caresser, tripoter : terme au choix) en toute circonstance et en tout lieu.
Loulou : "Merci"
Initiateur : tu as commencé à te poser des questions quand il a fallut eteindre ton portable ?
Loulou : Je ne me suis pas posée de questions, je l'ai fait, c'est tout. Après, oui, j'ai commencé à turbiner...
Initiateur : en lisant le message ?
Initiateur : raconte voir...
Loulou : La présentation simple et claire ( brute, j'oserais ) a eu sur moi le meilleur effet.... Le fait d'avoir les yeux bandés tout en pouvant entendre ta voix ( seule réalité charnelle que je connais de toi ) a très agréablement é-branlé mon estomac
Loulou : Ensuite j'ai fait tout comme tu m'as dit. J'ai mis mes escarpins, je n'avais en revanche pas de bas sous la main.. Je n'ai pas l'habitude de me promener nue dans ma chambre toutes lumières allumées avec un foulard sur les yeux, mais dès que celui ci fut mis, je n'ai plus pensé à l'incongruité de la situation...
Loulou : Je me suis donc approchée de la fenêtre, j'y ai appuyé mon front et j'ai attendu de te sentir derrière moi.... Ta chaleur, ton souffle, tes mains surtout. Beaucoup plus larges et rudes que les miennes, désespérement féminines...
J'ai essayé d'aller lentement mais... impossible, je m'imaginais déjà "baisée", secouée, frappée, insultée.... Ce fut délicieux, vraiment.
Initiateur : tu ne t'attendais pas à "entendre ça", je parie ....
Loulou : En effet
Initiateur : pour te récompenser de tes travaux et de tes progrès.
Loulou : Je crois que j'adore ce jeu


Après la délicieuse expérience que tu m'as proposée, je suis retournée sur mon lit depuis lequel j'ai coutume de t'écrire à plat ventre. J'ai gardé une main entre mes cuisses, je répondais de l'autre. Mon bas ventre s'était apaisé, mais il restait toujours cette moiteur, cette tension qui me fait pensé au violoncelle.... Le fait que tu aies pris du plaisir à l'accomplissement de cet exercice me maintenait dans un état de canicule et de pression non négligeable. Chaque vulgarité que tu écrivais se traduisait par une onde de chaleur dans l'estomac et une poussée plus sévère de ma main. Quand tu es parti je n'y tenais plus, j'ai fermé l'ordinateur et me suis retournée sur le dos en entreprenant un mouvement circulaire fébrile et précipité. J'interrompais de temps en temps cette frénésie pour plonger en profondeur jusque dans mon vagin, puis je reprennais encore plus rapidement. Le décollage final dura plus longtemps et se traduisit par une bouffée de chaleur généralisée de la tête aux pieds. Ta main était sur ma bouche, j'ai crié. Je suis restée un peu anesthésiée pendant quelques minutes, n'osant bouger d'un pouce. Cet à cet instant que j'ai éprouvé le besoin impératif de me remettre à la poésie. J'avais écrit il y a de longues semaines de cela un poème au sujet des incantations...

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